On est là pour vous,
peu importe vos besoins
Le CPS de Montréal entretient des liens avec plusieurs autres organismes qui pourraient vous être utiles afin de vous soutenir et vous accompagner.
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Centre L'AUTRE MAISON
Sud-Ouest de Montréal Services d'intervention de crise 24/7 sans frais, confidentiels et bilingues: intervention téléphonique, hébergement de crise (chambre à mobilité réduite), suivi de crise dans la communauté.
Centre de crise de l'OUEST DE L'ÎLE
Ouest de Montréal Services d'intervention de crise 24/7 sans frais, confidentiels et bilingues: intervention téléphonique, hébergement de crise (chambres à mobilité réduite), suivi de crise dans la communauté.
Centre d'intervention de crise IRIS
Nord de Montréal Services d'intervention de crise 24/7 sans frais, confidentiels et bilingues: intervention téléphonique, hébergement de crise, suivi de crise dans la communauté.
Centre de crise LE TRANSIT
Centre-Est de Montréal Services d'intervention de crise 24/7 sans frais, confidentiels et bilingues: intervention téléphonique, hébergement de crise, suivi de crise dans la communauté.
Programme Ensemble
Le programme Ensemble : Soutien à l’Entourage de personnes Dépendantes et Suicidaires (S.E.D.S) est un service de soutien gratuit pour les proches aidant.es de personne vivant avec une dépendance, que ce soit à des substances psychoactives, à des jeux de hasard et d’argent ou à des jeux vidéo et qui présente un risque suicidaire.
Jeu, aide et référence
Accessible 24 heures par jour et 7 jours par semaine, le service est bilingue, gratuit et confidentiel. Les intervenant.es du service Jeu : aide et référence : <ul> <li>Cernent les besoins des appelants;</li> <li>Évaluent les différentes solutions possibles;</li> <li>Proposent des actions pertinentes;</li> <li>Réfèrent aux ressources appropriées.</li> </ul> Les intervenant.es y incitent les gens à faire une réflexion sur leurs habitudes de jeu et réfèrent les joueurs excessifs ainsi que leurs proches à des ressources d’aide.
Drogue, aide et référence
Soutien, information et références aux personnes concernées par la consommation de drogue, alcool et médicaments ainsi qu’à leur entourage.
Info-aide violence sexuelle
Ligne ressource 24/7 pour les personnes touchées par la violence sexuelle au Québec.
Centre d'intervention de crise TRACOM
Centre-Ouest de Montréal Services d'intervention de crise 24/7 sans frais, confidentiels et bilingues: intervention téléphonique, hébergement de crise, suivi de crise dans la communauté.
Accueil Bonneau
Repas/vêtement, clinique, intervention psychosocial, activités, réinsertion social/formation/employabilité (8h à 15h du lundi au vendredi, 8h à 11h30 le samedi et dimanche)
ACEF
Association coopérative d'économie familiale, soutien pour problèmes financiers (9h à 16h sur lundi au jeudi)
SOS Dettes
Organisme de bienfaisance qui offre des services confidentiels, professionnels et personnalisés en matière de crédit et de gestion des dettes
SOS Violence conjugale
Service d'urgence 24/7 pour contribuer à la sécurité des victimes de violence conjugale
Grossesse-Secours
Ligne d’écoute, soutien et information reliés à la grossesse, service de tests de grossesse et de rencontre individuelles, de groupe et friperie communautaire (9h à 17h du lundi au vendredi)
Centre des femmes de Montréal
Services aux femmes en anglais, français, espagnol et créole. Aide psychosocial, rencontre individuelles et groupes de soutien (9h à 17h le lundi, mercredi et vendredi et de 9h à 21h le mardi et jeudi)
Halte-Ami
Ligne d’écoute anonyme, confidentiel, gratuit (9h à 17h du mardi au vendredi)
Écoute Entraide
Ligne d’écoute et groupe de soutien pour personnes avec troubles de santé mentale (8h à 22h tous les jours)
La vigile
Ligne d’écoute pour les personnes ayant porté ou portant l’uniforme (ambulanciers, policiers etc.) et qui travaille dans la relation d’aide (24/7)
Ligne des vétérans
Ligne d’écoute et de soutien pour ancien.ne.s combattant.e.s et leurs proches. (24/7)
Tel-Aînés
Ligne d’écoute, suivi téléphonique, rencontre à domicile, conférences et groupe de soutien pour la population 60 ans et + (10h à 22h tous les jours)
Le Havre
Écoute téléphonique anonyme, confidentiel et gratuit. Possibilité de se présenter en personne sans rendez-vous (9h-16h)
Ligne d'intervention et de soutien pour les personnes incarcérées et leurs proches
Disponible de 9h30 à 15h du lundi au vendredi
L'Appui
Écoute, information, référence pour les proches-aidant.e.s et leur entourage, intervenant.e et professionnel.le de la santé (8h à 20h du lundi au vendredi)
Avant de craquer
Soutien aux proches des personnes avec troubles de santé mentale. Suivi individuel et groupes de soutien.
Centre de réadaptation en dépendance
Aide, hébergement à court terme et référence. Pour les jeunes de 24 ans et moins, possibilité d’accueil sans rendez-vous. (9h à 17H du lundi au vendredi)
L'Anonyme
Service d'injection supervisée mobile (22h45 à 4h30 tous les jours), ateliers d'éducation sexuelle et hébergement disponible.
Le Chaînon
Ligne d’écoute pour femmes de 18+, hébergement et suivi individuel (24h/7)
Centre de Réadaptation en Dépendance
Aide, hébergement à court terme et référence. Pour les jeunes de 24 ans et moins, possibilité d’accueil sans rendez-vous. (9h à 17H du lundi au vendredi)
Alcooliques Anonymes
Écoute, aide et référence aux alcooliques de la région de Montréal. (9h-22h, tous les jours)
Statistiques
Au Québec
Encore aujourd’hui il y a 3 suicides par jour au Québec.
À Montréal
À Montréal, on compte en moyenne 4 suicides par semaine.
Nombre d’interventions
En 2022 le CPS de Montréal a effectué plus de 33 707 interventions en prévention du suicide.
Chez nos appelants
50 % de la population à laquelle nous répondons est suicidaire.
Hausse de la demande
Depuis 2020, le CPS de Montréal a enregistré une hausse de 40 % de la demande de service en prévention du suicide.
Personnes endeuillées
1 suicide endeuille entre 6 à 10 personnes. Chaque année c’est environ 9 024 personnes qui se retrouvent endeuillées par suicide.
Augmentation chez les jeunes
Le taux de visites aux urgences en raison de tentative de suicide a augmenté d’environ 80 % entre 2019 et 2021 chez les jeunes filles âgées de 10 à 14 ans et d’environ 20 % chez les adolescentes et jeunes femmes de 15 à 19 ans.
Deuxième cause de décès
Le suicide est la deuxième cause de décès, après les accidents chez les jeunes âgé.e.s entre 15 et 34 ans.
Les hommes plus à risque
Le taux de suicide est trois fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes.
Augmentation chez les femmes
Dans la dernière année, on observe une légère augmentation du taux de suicide chez les femmes de 65 ans et plus.
Augmentation chez les femmes
Au cours des 6 dernières années, les idées suicidaires sérieuses chez les filles de 15 à 19 ans et les femmes de 20 à 34 ans ont augmenté.
Nombre d’hospitalisations
Chaque année, plus de 3 600 hospitalisations sont liées à une tentative de suicide.
Nombre de tentatives
On estime à 6 300 tentatives de suicide par année au Québec. On évalue que pour chaque suicide, il y aurait 30 tentatives de suicide.
Dans la population
Environ 4 % des Montréalais.e.s affirment avoir tenté de se suicider au cours de leur vie.
Tentatives dans le métro
La plupart du temps, les tentatives de suicide qui ont lieu dans les métros mènent à de longues hospitalisations, à la perte de motricité, perte d’autonomie, handicap sévère, poids supplémentaire pour la famille, etc.
Autre tentative
75 % des personnes ayant fait une tentative de suicide referont une tentative dans les 6 mois qui suivent la tentative initiale.
Mythe ou réalité?
Voici quelques mythes et réalités pour vous aider à démystifier le suicide et vous permettre de comprendre davantage les tabous qui entourent cette thématique
Les personnes en crise suicidaire sont formellement décidées à mourir
Faux. La personne en crise suicidaire veut cesser de souffrir et non arrêter de vivre. La personne suicidaire vit de l’ambivalence quant à son désir de vivre et son impossibilité de continuer à vivre de la souffrance. C’est en comprenant cette ambivalence et en trouvant des solutions porteuses d’espoir que nous allons être en mesure d’intervenir auprès de la personne et lui faire voir qu’il existe d’autres possibilités. À ce moment-là, la personne est prise dans une boîte sans issue où plus rien n’est possible : notre rôle est de la faire sortir de cette boîte.
Lors d’un suicide dans une famille, ses membres sont ensuite plus à risque de penser au suicide
Vrai. Bien que le suicide soit multifactoriel et non attribuable seulement à un événement ou un facteur, il est important de comprendre que la proximité du membre de la famille et l’importance qu’on apporte à celui.lle-ci peuvent mener à l’imitation du geste. Donc, un suicide ou une tentative dans une famille peut être perçu dorénavant comme un moyen possible de résoudre ses problèmes ou de mettre fin à une période plus difficile.
Parler du suicide encourage le passage à l’acte
Faux. Parler du suicide est important. Cela aide grandement à démystifier le sujet et aide à venir en aide aux personnes qui ont en besoin. Le fait de demander à une personne si elle pense au suicide, ce n’est pas lui donner l’idée de passer à l’acte, mais c’est plutôt lui ouvrir la porte à demander de l’aide. Il est important de poser les vraies questions quand nous sommes inquiet.e.s pour une autre personne. Dans l’éventualité où la personne nous répond par l’affirmative, il est important de la diriger vers les ressources adéquates afin qu’elle reçoive de l’aide le plus rapidement possible.
Si la personne pense au suicide, elle sentira qu’elle peut parler librement de ce qu’elle vit et se sentira moins seule. Le suicide étant encore un sujet tabou et stigmatisé, souvent, les personnes qui pensent au suicide ne savent pas avec qui en parler ni comment le faire. Alors, même si cela peut être difficile, il ne faut pas hésiter à prendre les devants et à en parler. Il existe d’ailleurs différents trucs pour parler du suicide avec un.e proche.
Toutes les personnes suicidaires sont déprimées
Faux. Bien que les personnes suicidaires puissent vivre des périodes dépressives, elles ne présentent pas nécessairement des signes de dépression. Les signes de la détresse peuvent être différents d’une personne à l’autre et la personne peut même essayer de cacher ces signes du mieux qu’elle peut. L’agressivité, l’impatience, l’irritabilité ou tout changement du comportement, dit normal, de la personne peuvent cacher une grande détresse.
Le suicide est une maladie
Faux. Le suicide n’est pas une maladie. C’est un comportement qui traduit avant tout un mal de vivre et une grande détresse chez la personne ayant passé à l’acte.
On peut aider une personne suicidaire sans être un.e professionnel.le dans le domaine de la santé mentale
Vrai. Au quotidien, dans ses relations avec son entourage, chaque personne peut aider un proche confronté à la souffrance, avec les moyens dont elle dispose et en respectant ses limites. Savoir reconnaître les signes avant-coureurs, ouvrir le dialogue et trouver des solutions satisfaisantes pour la personne sont des façons de soutenir un proche. Avec de l’ouverture, de la compréhension et de l’entraide, il est possible d’éviter que soit posé un geste irrémédiable. Cependant, dans l’aide à une personne suicidaire, professionnelle ou proche, la même règle s’applique : on ne doit jamais rester seul.e avec le problème ; il faut absolument se faire aider.
Selon la situation, il existe différentes ressources auxquelles on peut se référer. On peut aussi, en tout temps, communiquer avec un intervenant spécialisé pour parler de ses inquiétudes.
On doit laisser une personne suicidaire demander de l’aide elle-même
Faux. Une personne suicidaire n’a pas toujours le réflexe de demander de l’aide. Il faut savoir qu’une personne qui a des idées suicidaires peut avoir de la difficulté à croire qu’on peut l’aider et que sa situation peut changer. Cela fait partie de la dynamique du suicide et c’est ce qui fait en sorte que la personne n’a pas nécessairement le réflexe de demander de l’aide pour elle-même. Être proactif et venir en aide à ces personnes est donc essentiel pour briser leur isolement. Juste le fait d’accompagner une personne dans ses démarches, ce qui peut être vu comme un obstacle, peut faire une grande différence.
Aucune étude n’indique d’ailleurs que les interventions avec des personnes ayant elles-mêmes demandé de l’aide sont plus efficaces que celles auprès de personnes qui se sont fait proposer de l’aide. Il peut donc être utile de savoir comment aider un proche en difficulté et comment favoriser son rétablissement.
Un suicide se produit sans avertissement
Faux. Le suicide n’est pas spontané. Les personnes suicidaires présentent généralement des signes avant-coureurs.
Ce mythe, qui laisse croire qu’un suicide est un geste spontané, suppose qu’il est impossible de repérer les personnes suicidaires et donc de prévenir le suicide. Au contraire, comme le suicide est rarement un geste spontané, il y a des signes avant-coureurs que l’on peut détecter chez une personne en détresse, même si ceux-ci sont parfois difficiles à cerner. Il peut s’agir de messages que la personne exprime ou encore de changements dans son comportement ou dans son humeur. Ainsi, pour demeurer vigilant face aux personnes vulnérables au suicide et être en mesure de les aider, il est important de savoir reconnaître les signes de la détresse psychologique et suicidaire.